Dans cet article, nous avons décidé de mettre en lumière un projet qui parle d’eau, et rien que d’eau : la revue Soif. L’Association Assoiffés, à l’origine de ce projet de revue semestrielle, partage les mêmes valeurs qu’Ekopak France. Le but ? « Redonner sa valeur à l’eau, la montrer sous tous ses aspects, révéler sa fragilité, expliquer comment la préserver, parler de ceux qui œuvrent pour elle. En un mot, la remettre au centre des préoccupations. Mais aussi découvrir ses représentations dans l’art, l’histoire, la mythologie, voyager avec elle… », nous explique Pauline Boyer, Présidente de l’Association.
Pauline Boyer, initiatrice de la revue Soif
Nous avons découvert le projet Soif sur le réseau LinkedIn. Il s’agit d’une revue papier semestrielle, qui se veut éthique et pédagogue. Pauline Boyer est l’initiatrice du projet. Elle est accompagnée dans l’aventure de deux associés : Emilie Laurent et Patrice Bertaud du Chazaud. Journaliste depuis 2006 et passionnée par l’écriture, Pauline Boyer a travaillé pour de nombreux titres de presse écrite et de télévision, avec pour matériau l’actualité. Aujourd’hui, elle a pour objectif de davantage se concentrer sur une information au temps long et des thématiques à fort enjeu. En parallèle, Pauline Boyer enseigne aussi en école de journalisme et à l’Université, et anime des conférences sur l’eau.
« Face à l’invisibilité de l’eau dans notre quotidien et aux enjeux de cette ressource dans un contexte de changements globaux, SOIF a pour vocation de répondre aux objectifs d’information autour de l’écologie et du développement durable, notamment dans le secteur de l’eau. »
À qui s’adresse la revue Soif ?
« La revue s’adresse à tous les publics ! Nous pensons que le sujet de l’eau est universel, qu’il renvoie chacun à des souvenirs, des histoires, des convictions… Les professionnels du domaine de l’eau trouveront dans Soif des récits décalés, des reportages qui ré-enchantent cet élément. Et ceux qui s’intéressent au sujet sans en connaître les aspects techniques pourront piocher de la connaissance, apprendre à mieux connaître cet élément, pour mieux le protéger. Nous proposons même un cahier pour les plus jeunes, qui explore notre thématique principale à hauteur d’enfant, de manière très pédagogique. Nous pensons que le sujet peut être partagé ! Chacun peut s’en emparer », soutient Pauline Boyer.
Pourquoi opter pour un média en format papier ?
Aujourd’hui, les médias passent parfois exclusivement par le web. Pourtant, la revue Soif n’est disponible qu’en format papier, comptant 116 pages à lire (et relire). L’Association revendique l’aspect artistique et visuel de « l’objet » qu’est la revue papier. Elle travaille pour cela avec un directeur artistique, Vincent Falgueyret, qui a conçu l’identité graphique de la revue, et de chaque numéro. « Soif peut se garder, se collectionner, s’offrir. Dans une époque saturée de news, nous apprécions l’idée d’une information et d’une lecture au temps long », détaille Pauline Boyer. Pour refléter les valeurs et le sujet de l’eau prônés par l’Association Assoiffés, le choix du papier était donc évident.
Les articles approfondis, alternés avec des photographies grand format, invitent au slow reading. Au programme ? Une pleine immersion dans des thématiques variées sur l’eau, une large place à la photographie et une invitation au partage ou à l’exposition de sa revue…
« Le premier numéro a été tiré à 1 400 exemplaires, localement, dans un souci environnemental et avec un prestataire ayant entrepris une démarche écologique et économe en eau. »
À quoi ressemble-t-elle ?
On retrouve des rubriques diverses, qui ont pour but de sensibiliser et d’instruire sur le domaine de l’eau. Les thématiques sont traitées en profondeur, dans le fond comme dans la forme, c’est la raison pour laquelle la revue ne sort que deux fois par an. Par exemple, on peut trouver :
- un « entretien fleuve »,
- un dossier À la une,
- un focus sur un métier de l’eau,
- une enquête géopolitique,
- une rubrique Grand large avec des reportages,
- de belles images,
- des pages Culture, Santé, Tourisme bleu,
- des bonnes nouvelles et des solutions,
- un cahier spécial enfant pour sensibiliser la jeunesse.
Découvrez le sommaire du numéro 1, paru en juin 2024 :
Le numéro 2 vient de sortir en cette fin novembre 2024 et il traite notamment des niveaux d’alerte, toujours au sujet de l’eau. Découvrez son sommaire :
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